La maison noire de Yûsuke Kishi

Premières phrases du livre :
Shinji Wakatsuki reposa son stylo et s’étira discrètement.
Les rayons du soleil filtraient par les lames des volets à moitié baissés, créant de petites taches de lumière çà et là dans le bureau. L’une d’entre elles clignotait au-dessus du plumier où reposaient son sceau de signature, sa loupe pour vérifier ceux des documents et des trombones.
Quelques nuages, comme griffonnés au crayon à papier, s’estompaient dans le ciel d’un bleu limpide de Kyôto.

Pourquoi ce titre :
Ayant adoré «  La leçon du mal » (lien), j’ai hâte de découvrir le nouvel opus de Yûsuke Kishi !

Résumé :

Dans le cabinet d’assurances où il travaille, Shinji Wakatsuki fait figure d’employé modèle. Méticuleux, rigoureux, il traque sans relâche les incohérences dans les avis de décès. Car Wakatsuki le sait : nombre d’assurés sont prêts à faire de fausses déclarations pour obtenir un dédommagement.
Jusqu’au jour où un certain Komoda le sollicite pour un constat dans sa maison.
Sur place, le choc. Le corps d’un enfant de douze ans se balance au bout d’une corde. Suicide ? L’instinct de Wakatsuki lui dicte qu’il s’est passé autre chose dans cette demeure lugubre où flotte l’odeur de la mort.

Wakatsuki n’a jamais laissé un dossier sans réponse. Mais celui-ci pourrait bien le mener aux confins de la noirceur de l’âme humaine…

Mon avis :

Dans ce roman, nous allons suivre Shinji Wakatsuki, un bon employé modèle qui travaille dans un cabinet d’assurance. Un jour, il est appelé à se rendre au domicile d’un client, sur place Wakatsuki ne se sent pas très à l’aise dans cette lugubre maison qui sent une odeur présidentielle. Quand son client lui demande de passer dans la chambre de son fils, et qu’il découvre celui-ci pendu Wakatsuki est sous le choc, mais très vite il pense que quelque chose cloche !

J’avais tellement aimé la leçon du mal, que je suis allé vers ce nouveau roman, sans plus me poser de question ! Mais peut-être que j’aurai dû.
Dans La maison noire, on évolue dans le monde d’un cabinet d’assurance, et l’auteur y met en place l’intrigue, mais j’ai trouvé cela tellement barbant ! L’histoire met beaucoup ( beaucoup) de temps à démarrer, j’étais à deux doigts d’abandonner ma lecture, mais une fois que l’intrigue est lancée, les pages tournent toutes seules et le stress monte crescendo.

Ici encore, on est bien au japon, avec ses mœurs et ses coutumes au travail. L’auteur réussit parfaitement à nous retranscrire l’ambiance.

En résumé, l’intrigue de la maison noire est bien menée malgré le sujet des assurances très barbant, et quelques faits peut-être peu crédibles.

Il faut noter que ce livre a été écrit avant la leçon du mal, c’est sans doute pour cela que, personnellement, je le trouve moins bon.